Blog d'Evelyne Nougé

Retrouvez des articles autour de l'hypersensibilité, le burnout...

Burn-out

Le burnout est un état d’épuisement émotionnel, physique et mental souvent lié à une surcharge de travail ou à un stress prolongé. Il se manifeste par une perte de motivation, des troubles du sommeil, de l’irritabilité et un sentiment d'incompétence et de vide intérieur. Les personnes hypersensibles, qui perçoivent et ressentent les émotions de manière plus intense que la moyenne, sont particulièrement vulnérables au burnout en raison de certaines de leurs caractéristiques propres.

Pourquoi les hypersensibles sont-ils plus touchés par le burnout ?

Réception émotionnelle accrue : Les hypersensibles ont une tendance à absorber et à ressentir intensément les émotions des autres. Que ce soit dans un cadre professionnel ou personnel, ils peuvent être submergés par les tensions, les conflits ou les attentes de leur entourage. Leur empathie les pousse à prendre à cœur les problèmes qui les entourent, ce qui accentue leur charge mentale.

Ce que je propose dans mon accompagnement, c’est d’apprendre le détachement émotionnel, apprendre à faire la part de ce qui m’appartient et ce qui appartient à l’autre et de m’en détacher. Me détacher d’être un(e) sauveur (se), me détacher de «  il faut, je dois, je devrais, j’aurais dû » et aussi « il devrait, il aurait dû » et bien sure se libérer de toutes les croyances liées à ces fonctionnements.

Perfectionnisme et exigences élevées : Beaucoup de personnes hypersensibles ont une tendance au perfectionnisme. Elles se fixent des objectifs très élevés et veulent exceller dans tout ce qu'elles entreprennent. Ce besoin de tout faire correctement et de répondre aux attentes externes peut devenir épuisant sur le long terme. Le sentiment de ne jamais en faire assez peut entraîner une usure émotionnelle et mentale.

Derrière le perfectionniste, il y a entre autres 2 blessures d’enfance, l’injustice, et le rejet qui amène l’enfant, puis l’adulte a en faire toujours plus, pour être accepté(e) et ou reconnu(e). Ces blessures ont besoin d’être regardées et libérées ainsi que les croyances «  petites phrases toutes faites entendues durant l’enfance » et qui martèlent le mental comme une vérité : «  il faut donner pour avoir » ou, « on a rien sans rien » ...Et beaucoup d’autres

 

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Pourquoi des personnes qui sont en burnout sont dans le déni ou pense devoir s’en sortir seule ?

Qu’est-ce que le déni ?

C’est un processus de défense psychologique (je ne vais pas aborder ici, l’anosognosie, trouble psychologique, provoqué par une lésion cérébrale)

Le déni est une réponse au stress ou, aux conflits, en refusant de reconnaître certains aspects douloureux de la réalité externe ou psychique.

  • La personne dans le déni refuse toute aide.
  • Elle a tendance à se braquer et être sur la défensive.
  • Elle ne demande rien à personne.
  • Elle pense s’exprimer, elle pense demander parfois, mais ne se sent pas entendue.
  • Certaines personnes ont la blessure de trahison, donc elles n’arrivent pas ou plus à faire confiance, raison pour laquelle elles sont sur la défensive !
  • D’autres ont la blessure d’injustice, elles ont appris à se débrouiller seules dans la vie, demander de l’aide est difficile, voire inenvisageable !

Les personnes en Burnout, sont courageuses, perfectionnistes, font très attention aux autres, souvent sensibles ou hypersensibles, elles se donnent à fond dans leurs diverses activités, elles ne lâchent rien, elles mènent tout de front. Elles ne se plaignent pas, ne cherchent pas d’excuses, elles assument tout et souvent plus que ce qu’on leur demande.

En réalité, elles cherchent une certaine reconnaissance, mais par-dessus tout, elle cherche à ne jamais se reprocher quoi que ce soit où qu’on leur reproche quoi que ce soit !

Au risque de perdre leur estime de soi !

L’estime de soi est fragile chez elles, pourquoi ?

  • Pas ou très peu de valorisation enfant, ou trop sans que ce soit juste !
  • L’amour maternel absent, culpabilisant, ou sous forme de chantage
  • L’amour paternel ignorant, culpabilisant, sous forme de chantage (bien sûr, il peut y avoir eu de la violence, verbale, physique ou psychologique)
  • L’amour de soi, défaillant (pas de reconstruction faite depuis l’enfance)
  • Confiance en soi acquise depuis toujours pour cacher les blessures de l’enfance, cette personne met un point d’honneur à se protéger, en montrant qu’elle est capable de faire, besoin de se prouver à elle-même, qu’elle n’est comme ses ou son parent, qu’elle peut y arriver !

Mais la réalité est :         

- qu’elles se dépassent au-delà de leurs limites (épuisement)

- Les réflexions, les reproches les blessent profondément (mais elles font si tout allait bien !)

- elles pensent ou croient qu’elles doivent tout faire seule

- qu’il faut faire mieux et plus

 -Qu’elles devraient faire...
 

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Pourquoi l’Amour fait-IL souffrir ?

Réflexion sur l’amour-propre de votre THérapeute, Evelyne Nougé après Ses séances près de Pessac

Dans l’océan tumultueux des relations humaines, se dessine souvent une question inévitable : l’amour, cette force sublime, est-elle source de douleur ou de réconfort ? C’est dans cette quête de vérité que je partage avec vous, fruit de mes propres introspections et de mes échanges avec mes clientes, une perspective intimement liée à l’estime de soi.

Bien souvent, nos attentes envers autrui reflètent les carences que nous nous infligeons. Nous demandons à l’autre ce que nous nous refusons : amour, attention, un regard empreint de positivité, des mots doux et bienveillants. Mais prenons-nous le temps d’écouter notre propre dialogue intérieur, nous, les hypersensibles ?

« Tu n’as pas fait ceci ou cela, tu es nulle, pas capable ! » Combien de fois, nous sommes-nous dit cela ? Combien de fois avons-nous négligé notre propre bien-être au profit des autres, reléguant nos propres besoins au second plan ?

Pourtant, demander l’amour de l’autre sans s’en accorder à soi-même est une quête vaine. Comment attendre l’amour lorsque nous nous jugeons moins que dignes de recevoir ce précieux don ? Comment prétendre à l’amour lorsque nous ne respectons pas nos propres désirs, nos propres aspirations ?

Si nous aspirons à être aimés pour ce que nous sommes, il est impératif de commencer par nous aimer nous-mêmes. Les compliments, les déclarations d’amour, les gestes d’affection : sommes-nous capables de les recevoir sans arrière-pensée, sans nous sentir redevables ?

Il est temps de nous mettre en priorité, de nous accorder l’amour, la bienveillance et le respect que nous recherchons désespérément chez autrui. Car la quête de l’amour véritable ne réside pas dans l’attente passive de l’autre, mais dans notre capacité à nous combler nous-mêmes.

Dans cette danse complexe des relations, l’autre n’est pas là pour panser nos blessures, combler nos manques ou ajuster nos croyances. Son rôle est simplement d’être lui-même, de nous accompagner dans notre cheminement personnel, de refléter nos joies, nos peines, nos différences.

Et si nous osions briser les schémas de dépendance affective, pour libérer nos blessures les plus profondes et retrouver le chemin de l’amour-propre ? Que ce soit en solo ou en couple, je vous propose un accompagnement personnalisé, une exploration intime de votre estime de soi, un voyage vers la plénitude intérieure et la connexion authentique avec les autres. Car c’est en s’aimant soi-même que l’on découvre la véritable essence de l’amour

Avec TOUT mon AMOUR d’hypersensible...

 

Qu’est-ce qu’une vieille âme est venue expérimenter aujourd’hui ?

Une veille âme est un nom donné pour signifier que l’âme d’une personne est venue s’incarner de nombreuses fois !

Encore faut-il croire aux vies antérieures !

Si vous n’y croyez pas, je comprends, il m’a fallu des preuves. Chacun son chemin de découverte de soi !

En tant qu’hypersensible, je vous partage, après avoir écouté, Josine Jalocha « les vieilles âmes » mon propre raisonnement qui se rapproche du sien !

Voici ce qui définit le plus souvent une vieille âme, mais évidemment il y a des exceptions !

Une vieille âme est souvent une personne qui est venue pour se mettre au service des autres !

Elle a cru qu’elle devait donner sans limites aux autres, souvent, sans prendre conscience qu’elle doit se donner à elle-même en priorité !

Est-ce un(e) hypersensible ?

Voici son parcours, peut-être, allez-vous, vous reconnaître ?

Elle arrive dans une famille dysfonctionnelle la plupart du temps, mais c’est ce qu’elle va en faire qui va devenir intéressant... (résilience, pardon, ou combat !)

Elle va prendre sur ses frêles épaules, sa sœur, son frère, parfois son père, ou sa mère, elle va suppléer les adultes, et ce sera « normal » dans la plupart des cas...

Ou, dans son parcours d’enfant ou d’adolescent(e), il va y avoir un drame, un choc, un deuil, une maladie, et là, elle va devenir adulte, très tôt, trop tôt...

Elle va comprendre qu’elle doit se débrouiller seule, et apprendre seule ou assumer seule...

Très vite et très jeune, elle s’est sentie différente des autres en décalage...

Souvent, elle est à l’écoute, on vient se confier à elle ! Partout dans un bus, un train, un parc...

Parfois, elle va faire très jeune l’expérience, qu’il y a autre chose d’impalpable, elle va se sentir guidée, sans en comprendre le sens...

Alors son parcours va surtout de se mettre au service des autres dans sa famille, ou d’une société (travail, association...) ; On va compter sur elle !

Elle rencontrera des hommes enfants ou des femmes enfants, elle se sentira utilisée parfois... Les histoires de couples ne sont pas simples, car les vieilles âmes doivent apprendre à se respecter et à se faire respecter !

Mais une vieille âme est :

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hypersensibilité chez les enfants

Je suis moi-même maman de 2 enfants atypiques avec hypersensibilité, « les chiens ne font pas des chats », et comme j’ai aussi longtemps ignoré cette part de moi, je n’ai pas toujours éduqué correctement mes fils. Mais je me suis rattrapée depuis, et j’entretiens de belles relation avec eux maintenant.

Nous avons le droit de nous tromper, d’ajuster et de reconnaitre nos erreurs !

Gérer des enfants hypersensibles peut être un défi, mais avec une approche empathique et structurée, cela peut aussi être une expérience très enrichissante. Les enfants hypersensibles réagissent de manière plus intense aux stimuli émotionnels et sensoriels, ce qui nécessite une adaptation dans l’approche éducative et émotionnelle. Voici quelques stratégies pour mieux les accompagner :

Créer un environnement sécurisant et calme

Routine prévisible : Les enfants hypersensibles se sentent en sécurité lorsqu'ils savent ce qui va se passer. Par exemple, avoir une routine du matin claire (lever, petit-déjeuner, habillage) ou un rituel du coucher apaisant (histoire, câlin, lumière tamisée) peut les aider à mieux gérer leurs émotions.

Réduire les stimuli : Certains enfants peuvent être dérangés par le bruit ou des environnements trop agités. Par exemple, si un enfant se sent submergé lors d’une fête d’anniversaire, trouver un endroit plus calme où il peut se retirer temporairement peut l’aider à se ressourcer.

Zone de tranquillité : Créez un espace spécial à la maison où votre enfant peut se retirer s’il se sent stressé, par exemple un petit coin avec des coussins, des couvertures douces, et ses jouets préférés. Cela lui permet d’avoir un endroit où il peut se détendre lorsqu'il est surchargé émotionnellement.

2. Écouter et valider leurs émotions

Reconnaître leurs sentiments : Les enfants hypersensibles ressentent souvent des émotions très intenses. Par exemple, si un enfant est triste parce qu’il a perdu son jouet préféré, plutôt que de dire "Ce n’est pas grave", vous pouvez répondre : "Je comprends que tu es très triste, tu aimais vraiment ce jouet."

Encourager l’expression émotionnelle : Parfois, un enfant peut avoir du mal à expliquer ce qu’il ressent. Vous pouvez lui demander : "Est-ce que tu te sens en colère ou triste ?" ou lui proposer de dessiner ce qu’il ressent. Si un enfant est bouleversé après une journée d’école difficile, proposer de parler ou de dessiner son expérience peut l’aider à mieux exprimer ses émotions.

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Connaissez-vous la dermatillomanie ou le skin picking ?

La dermatillomanie et l'action de :

Se triturer la peau, jusqu’à se rendre couverte de boursouflure comme si vous aviez enlevé des boutons d’acnés qui n’existe pas. Les méthodes utilisées et les zones choisies pour le triturage varient d’une personne à l’autre. Certains dermatillomanes présentent de nombreuses plaies et zones cicatricielles. D’autres n’ont que quelques cicatrices et plaies. Les zones choisies pour le triturage peuvent changer avec le temps.

Certains se triturent la peau de manière presque automatique, sans y penser. D’autres sont plus conscients de leurs actes.

Mais cela peut être complété par le fait :

  • De s'arracher les cheveux, Trichotillomanie !
  • De s'enlever les petites peaux autour des ongles !
  • De se mordre de façon obsessionnel la joue intérieur !

Les médecins diagnostiquent le trouble lorsque la personne se triture la peau suffisamment pour la léser, si elle essaie de diminuer ou d’arrêter de se triturer la peau sans y parvenir, et qu’elle est significativement angoissée par son comportement ou fonctionne moins bien à cause de celui-ci.

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